Suite à la formation d’une plaie, un ensemble de mécanismes physiologiques se déclenche, entraînant la régénération progressive des tissus lésés : c’est ce qu’on appelle la cicatrisation. On observe notamment un renouvellement des cellules constitutives des fibres de collagène, qui permet à terme le remplacement du tissu fibreux endommagé.
La cicatrisation constitue donc un processus naturel, dont les caractéristiques varient en fonction des individus et des zones lésionnelles concernées. Ainsi, la durée de cicatrisation et l’importance de la marque cicatricielle finale dépendent notamment :
- de l’âge du patient ;
- de son type de peau ;
- de sa consommation ou non de tabac ;
- de sa santé cardiovasculaire ;
- de son terrain génétique.
Quoi qu’il en soit, un processus de cicatrisation normal comporte toujours trois phases. La première commence dès la survenue de la lésion et dure une quinzaine de jours. Elle correspond au nettoyage de la plaie par l’organisme, qui élimine les tissus abîmés ou nécrosés.
Plus longue, la deuxième phase dure de 3 à 6 mois et voit la plaie se colorer en rouge à mesure que la production de collagène et le renouvellement des vaisseaux sanguins s’intensifie.
La troisième et dernière phase dure généralement entre 1 et 2 ans. La peau gagne en souplesse et la plaie devient à proprement parler une cicatrice, de couleur blanchâtre.