Quel type d’implant mammaire choisir ?
Il existe un type de prothèses mammaires : les implants ronds
Implant mammaire rond
Les prothèses rondes sont aujourd’hui les plus utilisées. Elles peuvent être remplies de gel de silicone ou de sérum physiologique.
Elles donnent un effet pigeonnant à la poitrine en apportant du volume au niveau de la partie supérieure du sein. Ce type de prothèse est recommandé pour les patientes qui ont un sein bien formé mais avec un volume faible, ou les patientes avec des seins vidés suite à la grossesse.
Projection de l’implant mammaire
Une fois le choix de la forme de l’implant défini, il faut choisir l’importance de la projection de la prothèse.
Les principaux critères qui définissent le choix de la projection sont la souplesse et l’épaisseur de la peau de la patiente. Si la peau de la patiente est détendue, notamment à la suite d’une grossesse, on privilégiera une projection importante afin que le sein soit bien rempli. Si, au contraire, la patiente a une peau ferme et tendue, on choisira une projection faible à modérée, afin de ne pas abîmer la peau ni créer des vergetures.
De manière schématique, on peut résumer le choix de la projection de l’implant comme suit :
– Projection faible : idéale en cas de ptôse mammaire, pour redessiner les contours des seins
– Projection modérée : donne un aspect galbé naturel à la partie inférieure du sein
– Projection forte : donne un aspect bombé plutôt naturel
– Projection extra-forte : donne un aspect pigeonnant peu naturel
Le choix de l’implant se fait donc en fonction du résultat attendu par la patiente.
Pour un sein en forme de poire au rendu naturel, privilégiez une prothèse ronde à projection modérée ou une prothèse anatomique.
Pour obtenir un décolleté pigeonnant même sans soutien-gorge, dirigez-vous vers un implant mammaire rond.
Si vous souhaitez une augmentation importante du volume de votre poitrine, tout en conservant un rendu naturel, l’implant mammaire anatomique est l’idéal.
Enfin, pour une augmentation mammaire modérée et naturelle, choisissez la prothèse mammaire ronde.
Où placer l’implant mammaire ?
Une fois le type d’implant choisi, le chirurgien esthétique doit définir le positionnement de l’implant. On distingue aujourd’hui trois techniques de positionnement : la position rétroglandulaire, la position rétropectorale et le dual plan.
Position rétroglandulaire
Lorsque la prothèse est placée en position rétroglandulaire, cela signifie qu’elle se situe en arrière de la glande mammaire et en avant du muscle pectoral. Ce positionnement est recommandé pour les femmes avec une peau de bonne qualité et un peu de graisse à l’endroit où l’implant sera posé.
Les principaux avantages du positionnement rétroglandulaire des prothèses mammaires sont :
– Une période de récupération plus courte
– Pas de déformation du muscle pectoral lorsqu’il est contracté
– Un aspect naturel au toucher
– La possibilité de mettre des implants avec un volume important
Cependant, cette méthode présente également quelques inconvénients :
– Possibilité d’interférence lors des mammographies
– Risque du développement d’une contracture capsulaire (réaction inflammatoire au niveau de la prothèse)
– Possibilité d’une usure plus importante de la peau
Position rétropectorale
La mise en place d’un implant mammaire en position rétropectorale signifie que la prothèse est placée derrière le muscle pectoral. Cette technique est particulièrement indiquée pour les patientes minces avec une glande mammaire peu développée.
Ses principaux avantages sont :
– Un aspect visuel naturel
– Une réduction du risque de contracture capsulaire
– Peu d’interférence lors de la mammographie
Cette méthode possède également différents inconvénients :
– Une période de récupération plus longue
– La déformation du muscle pectoral lors de sa contraction
– La limitation du volume de l’impant
Dual plan
Cette technique a été mise au point par le chirurgien américain John B Tebbets au début des années 2000. Son intention était de diminuer les inconvénients liés aux positionnements rétroglandulaire et rétropectoral.
Lorsque la prothèse mammaire est placée selon la méthode Dual Plan, cela signifie que sa partie haute est placée derrière le muscle pectoral tandis que la partie basse est positionnée derrière la glande mammaire.
Cette technique permet d’obtenir les différents avantages du positionnement rétroglandulaire et rétropectoral tout en évitant leurs principaux inconvénients :
– Diminution des douleurs post-opératoires
– Pas de déformation du muscle pectoral lors de sa contraction
– Aspect visuel et toucher naturels
Où placer les cicatrices ?
Lors de la pose d’un implant pour une augmentation mammaire, le chirurgien esthétique peut positionner la cicatrice à trois différents endroits : autour de l’aréole, au niveau du sillon sous mammaire ou au niveau de l’aisselle.
Autour de l’aréole
La voie aréolaire permet de placer la cicatrice au niveau de la partie basse de l’aréole. Le résultat obtenu est une cicatrice très discrète, surtout si l’aréole de la patiente est suffisamment claire.
La voie aréolaire n’est pas conseillée aux patientes avec des petites aréoles.
Sous le sein
La voie sous mammaire permet de placer la cicatrice sous le sein, au niveau du sillon sous mammaire. La cicatrice est donc naturellement cachée par le sein, qui a tendance à retomber dessus. Cette technique permet d’éviter de traverser la glande mammaire.
Creux de l’aisselle
La voie axillaire permet de placer la cicatrice sous le bras, au niveau de l’aisselle. La cicatrice est donc naturellement dissimulée lorsque les bras sont le long du corps.
Quel volume choisir ?
Le volume des implants mammaires varie entre 125 et 575 centimètres cube. Le chirurgien esthétique et la patiente définiront ensemble le volume idéal, en fonction des souhaits mais aussi de la morphologie de la patiente.
En effet, pour un résultat naturel, il faut que l’augmentation mammaire ne soit pas trop importante. Par exemple, pour une patiente fine, il est déconseillé de poser un implant trop volumineux, car cela provoquerait un déséquilibre de la silhouette.
Pour gagner en moyenne une taille de bonnet (passer d’un bonnet A à un bonnet B, ou d’un bonnet B à un bonnet C par exemple), la prothèse idéale fait 200cc. Pour une augmentation plus importante, en moyenne un bonnet et demi, on privilégiera une prothèse de 300cc.
Le Dr Benjamin Sarfati, chirurgien esthétique à Paris, vous accompagne tout au long de la procédure d’augmentation mammaire afin de vous offrir un résultat sûr et qui correspond à vos attentes.
Découvrez toutes les informations utiles sur l’augmentation mammaire avec implants.
Nos échanges avec les internautes
Violette
Publié le 26 novembre 2024
Bonjour Dr, je m’appelle Violette, j’ai 28 ans et j’avoue que je me pose plein de questions sur l’augmentation mammaire. Après ma grossesse, mes seins ont vraiment perdu leur forme, et je me sens assez complexée par ça. Je me demande si une prothèse 200cc serait suffisante pour avoir un joli rendu naturel, ou si ça va faire trop artificiel. J’ai aussi vu que les implants peuvent parfois poser des problèmes, comme la contracture capsulaire ou des soucis lors des mammographies. Ça me fait un peu flipper, du coup, est ce que c’est fréquent ce genre de complications ? Et surtout, la nouvelle prothèse mammaire à vie, c’est vraiment pour toujours ou est ce qu’il faudra la changer un jour ? En gros, je suis un peu perdue et j’aimerais vraiment être sûre de faire le bon choix. Merci.
Dr Benjamin SARFATI
Publié le 02 décembre 2024
Madame,
Merci pour votre message et votre confiance. Il est naturel de se poser beaucoup de questions avant une intervention d’augmentation mammaire, surtout après une grossesse. Je vais vous apporter des réponses pour vous guider.
1. Choix du volume (200cc) :
Un volume de 200cc peut tout à fait donner un résultat naturel, mais cela dépendra de plusieurs facteurs comme votre morphologie, la qualité de votre peau et vos attentes esthétiques. Lors de la consultation, des essais avec des simulateurs ou des implants d’essai permettent de visualiser le rendu et de choisir la taille idéale pour vous.
2. Complications possibles :
Les complications, bien que rares, existent.
• Contracture capsulaire : C’est une réaction de votre corps formant une coque autour de l’implant, qui peut entraîner une dureté ou une gêne. Elle est moins fréquente avec les implants modernes et peut être traitée si elle survient.
• Mammographies : Les implants ne bloquent pas les dépistages du cancer du sein, mais il est important d’informer le radiologue de leur présence pour des examens adaptés, comme une échographie ou une IRM si nécessaire.
3. Durée de vie des implants :
Bien que certaines prothèses soient annoncées comme pouvant durer “à vie”, il est conseillé de prévoir un suivi régulier pour surveiller leur état. Une réintervention peut être nécessaire à long terme, généralement au bout de 10 à 15 ans, soit pour remplacer les implants, soit pour ajuster les seins en fonction des changements corporels (grossesses, vieillissement, etc.).
4. Faire le bon choix :
Le plus important est de bien comprendre vos attentes et vos besoins. Une consultation vous permettra d’explorer vos options, d’évaluer les risques, et de poser toutes vos questions pour que vous soyez totalement rassurée avant de prendre votre décision.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour que nous puissions discuter en détail de votre projet et vous accompagner dans cette démarche.
Cordialement.