Prothèse mammaire et lymphome anaplasique à grandes cellules : que faire ?

Mis à jour le 02 juillet 2015 .

Chirurgie du Sein

Il n’est pas possible à ce jour d’affirmer si une texture particulière d’implant est responsable de cette pathologie. Au regard du très faible risque de survenue de LAGC, les autorités de santé recommandent aux femmes porteuses d’iml; – Une surveillance identique à toute les autres femmes : palpation des seins par un médecin tous les ans à […]

Prothèse mammaire et lymphome anaplasique à grandes cellules : que faire ? - Dr Benjamin Sarfati

Il n’est pas possible à ce jour d’affirmer si une texture particulière d’implant est responsable de cette pathologie.

Prothèse mammaire et lymphome anaplasique à grandes cellules : que faire ?

Au regard du très faible risque de survenue de LAGC, les autorités de santé recommandent aux femmes porteuses d’iml;

  • Une surveillance identique à toute les autres femmes : palpation des seins par un médecin tous les ans à partir de 25 ans, et à partir de 50 an, réalisation d’une mammographie tous les deux ans.
  • Un examen systématique en cas de symptôme anormal : augmentation de volume du sein, épanchement, douleur, inflammation)

En aucun cas, il n’est pas recommandé de retirer de façon systématique les prothèses mammaires chez les patientes opérées, ni d’interdire la mise en place de prothèse au niveaux des seins en chirurgie esthétique ou en reconstruction du sein.

Article rédigé par le Docteur Sarfati

Chirurgien esthétique et plasticien spécialisé dans la chirurgie mammaire, reconnu par le Conseil de l’Ordre de Paris. Je suis également engagé dans l’enseignement et la formation de ses spécialités : chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice.